Contes et légendes extraordinaires chamaniques


Mon avis sur le livre d'Olivier Perpère Les légendes du premier chamane


Je viens de terminer la lecture du livre d'Olivier Perpère Les légendes du premier chamane paru chez Véga.

Oliver Perpère, dit Ozégan, est un barde, un conteur-musicien indépendant, un des initiateurs des balades contées en forêt de Brocéliande, dans la région de St-Malo et dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Les illustrations sont d'Yves Truchard, peintre, sculpteur, graphiste, diplômé en Anthropologie Sociale, Lettres Allemandes et Histoire et Civilisation Italiennes.

Les contes ne sont pas destinés uniquement aux enfants. Ils sont la mémoire des anciens. Ils ont deux fonctions évidentes et essentielles : ils révèlent votre imaginaire et sont des moyens de mettre en avant certaines valeurs.

Une troisième fonction moins évidente a été dévoilée par des chercheurs et des psychologues. Les contes peuvent servir dans votre développement personnel, dans votre épanouissement. Ils peuvent vous aider à vivre mieux au quotidien, à résoudre vos problèmes existentiels, à aller de l’avant.

Pour écrire ce livre, l'auteur est allé à la rencontre de nombreux conteurs traditionnels amérindiens, et africains et également des guérisseurs, des hommes et femmes médecine, des chamanes.

Dans ce beau livre, les légendes sont regroupées en 4 parties, dédiées à 4 animaux totems :
  • contes de l'aigle
  • contes du coyote
  • contes de l'ours 
  • contes du bison.
Elles nous apprennent comment sont nés les premiers chamanes, leurs voyages au pays des rêves et des visions, leurs rapports aux plantes, aux animaux et aux étoiles, leurs pouvoirs, etc.

En voici un extrait :

" Le Colibri et Tsa'lu la planète-mère (Cherokee)

Les premiers temps

C'était du temps où les animaux et les humains parlaient le même langage et vivaient ensemble. Ils s'entendaient bien et s'entraidaient. La terre était généreuse en toute saison, la nourriture abondante pour tous. Il n'y avait qu'à tendre la main pour cueillir les fruits ou ramasser les légumes et les racines comestibles.


Lorsqu'ils étaient malades, les hommes comme les animaux recouraient à la Planète-Mère qui guérissait tous les maux. Les Cherokees l'appellent aujourd'hui encore Tsa'lu. Tout aurait pu aller ainsi pour le mieux dans le meilleur des mondes si l'on avait pu se procurer cette plante facilement mais, hélas, il n'existait qu'un seul pied de son espèce.

On venait de très loin juste pour avoir quelques feuilles et confectionner des remèdes. Dès que l'on prélevait une feuille, celle-ci repoussait tout aussitôt ! Ce qui n'était pas sans attiser la convoitise de quelques-uns, d'autant plus qu'il fallait attendre son tour pendant des jours, tant la file des nécessiteux était longue."

C'est un livre reposant, destressant, un peu magique, qui, accompagné de magnifiques illustrations,  nous fait voyager au pays des contes et des légendes.


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